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Ecodouble
22 mars 2010

Le vote inutile

Ces deux derniers dimanches, la France organisait ce qui n'est plus de nos jours qu'une mascarade de démocratie : des élections de représentants du peuple au suffrage universel.

Pour la première fois de ma vie, je ne suis pas allé voter aux deux tours de ces élections car ceux qui dirigent réellement la société n'y étaient pas candidats et, parmi les candidats, ceux qui auront été élus resteront les marionnettes de ceux qui dirigent, dans l'ombre : les financiers.

En d'autres termes il était inutile de voter, les politiques étant le plus souvent aux service d'eux-mêmes en servant les financiers, dans le meilleur des cas au service de l'État mais, en tout cas, jamais au service du Peuple.
Cette élection était du genre de celles organisées pour désigner Miss France ou Mister Univers et pas du tout de celles où l'on désigne les chefs.

Il ne reste plus maintenant à espérer que nos braves politiques comprendront le message que beaucoup parmi la moitié abstentionniste ont voulu leur faire passer : "Il ne tient qu'à vous d'assumer vos responsabilités et votre devoir, où que vous soyez en poste ; gouvernez, dirigez, soyez des guides et décideurs impartiaux, dans l'intérêt du Peuple qui a besoin d'un environnement sain écologiquement parlant".

Mais cela n'en prend pas le chemin !

Ainsi, hier vers 20H15, la communiste Marie-Georges Buffet, une parmi "les gagnants", a annoncé très gauchement qu'elle invitait dès ce lundi, tout les élus de gauche à se mettre autour d'une table afin de travailler à l'élaboration d'un programme, confirmant ainsi que ceux qui venaient d'être élus n'en avaient pas. Elle a aussi ajouté, après une intervention du "nazillon-mafioso du Languedoc-Roussillon", que les partis devaient être les moteurs pour des propositions, sous-entendant donc qu'ils ne l'étaient pas pour l'instant.

D'autre part, les écologistes se sont présentés comme étant bien ancrés à gauche (ça m'agace car cela voudrait dire que je ne suis pas écologiste, ce qui n'est pas le cas : je ne suis pas de gauche). En faisant ainsi, ils montrent qu'ils ne sont pas des écologistes mais simplement des politicards comme les autres, sans proposition réelle pour sortir de notre système économique suicidaire.
Les écologistes ne devraient être ni de droite, ni de gauche.

Quant au "hoqueteux" (maintenant je tape sans retenue tant il n'y a plus d'espoir à avoir avec ce "people"), engoncé dans son costume de président, il consulte en ce moment pour un jeu de chaises musicales au gouvernement, voulant sans doute nous faire croire que cela va accélérer la sortie de crise.
Sauf qu'il nous montre ainsi (et l'autre bord politique n'aurait pas fait mieux) qu'il ne sait pas qu'il doit diriger le pays, comme un grand, parce qu'il est le président. Il nous montre aussi qu'il n'a pas compris qu'il faut absolument tout changer, les personnes et surtout les idées, et que le meilleur moyen de sortir de la crise c'est de lancer l'économie écologique (l'écodouble), notamment par une réforme rapide et complète de la fiscalité et une interdiction immédiate de la spéculation sur les marchés financiers.
La première ne doit plus taxer le travail des "petites gens" mais plutôt l'énergie et, à 100 %, tous les revenus financiers.
La deuxième n'est plus qu'une multitude de simples paris sur la fluctuation des prix des monnaies ou des matières premières, nuisibles à la vraie économie, au social, à l'éducation, au final à l'environnement. Elle continue de nous entraîner vers le fond du gouffre. Et le fond, nous sommes bien loin de l'avoir touché.

Mais à quoi servent donc tous nos élus de France ? (Et d'Europe ?!?). Eux qui confient à Paul Jorion ce que vous lirez au septième paragraphe de cet article.

Allez ! Les seules bonnes nouvelles du week-end c'est le Grand Chelem de nos rugbymen, grâce à leur victoire contre la perfide Albion où règne la City, et la naissance de la sécurité sociale américaine, signe que Monsieur le Président des États-Unis Barack Obama s'emploie, lui, à reprendre un peu de pouvoir des mains des financiers. 

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